Existe t’il une crise de la vingtaine?

J’ai fêté mes 20 ans il y a quelques mois et depuis, comme je vous l’ai déjà confié un peu dans ma Lettre à moi-même, il n’y a pas un jour qui passe sans que de nouveaux questionnements surgissent dans ma tête. Des thématiques diverses et variées qui me mènent à penser que je deviens petit à petit (doucemennnnnt) une adulte et que je dois faire mes propres choix : Alimentation, Formation, Vie professionnelle, Routine, Sport, Ambitions, Socialisation, Personnalité… Une ouverture d’esprit, une nouvelle et meilleure version de moi-même.

Entre 18 et 20 ans, on quitte le lycée et on prends des décisions importantes, on choisit une voix d’étude, peut-être qu’on s’installe, qu’on prends son envol. Certains achètent leur première voiture d’occas’, d’autres apprennent à gérer leur compte en banque.

Les premières remises en question sont plus à caractère spirituel, si je puis dire. Qui sommes-nous? Quelles sont nos priorités? A quoi aspirons-nous? Dois t-on faire des changements pour cela? Vivons-nous de manière cohérente avec nos principes? De manière plus précise, ces questionnements (je parle des miens, bien sûr) peuvent concerner :

 

• Notre personnalité, nos comportements

« J’ai toujours voulu et considéré être une personne vraie, honnête », « Je ne supporte plus cet aspect de moi qui est jaloux, flemmard, dépendant », « Je n’arrive jamais à garder contact avec mes amis lorsque je bouge » .. Avez-vous des remarques à faire à votre sujet? Prenez-vous parfois le recul nécessaire pour constater que vous n’agissez pas toujours comme vous le souhaiteriez? 

Oui, j’ai déjà menti à des amis. Il a fallu quelques secondes une fois que le mensonge était sorti de ma bouche pour que surgisse dans ma tête cette première anecdote. Pourquoi ai-je donc menti? Qu’est-ce que cela m’apporte?  Oui, j’ai aussi été verte de jalousie, une grosse flemmarde et je me trouve bien trop dépendante des choix des autres. Mais j’en ai pris conscience, j’ai été 100% concentré sur ce que je faisais à un moment précis, ce qui m’a permis de constater mes propres défauts, ma propre hypocrisie.

Et des fois, c’est en regardant les autres qu’on fait des constats sur soi-même. avez-vous déjà remarqué à quel point peu de gens sourient et communiquent dans le métro, le bus? avez-vous déjà essayé de sourire à un enfant ou votre voisin de bus, et voir l’effet contagieux au sein du bus?

Ce peut-être des gros changements ou des plus petits, cela peut-être pour les autres mais aussi (et SURTOUT) pour soi-même.

• Voyager

Sommes-nous prêts à voyager? A accueillir de nouvelles cultures et de nouveaux modes de vie dans nos esprits? Ces derniers temps, j’ai envie de partir, d’aller vivre au contact d’une population que je pourrai aider et qui pourrai m’ouvrir les yeux, m’aider à leur façon.

Penser plus grand, que simplement soi, que sa ville, que son pays.

A mon âge, ma maman a eu l’opportunité de partir vivre en Afrique. Elle est revenue humainement grandie de ce voyage et je reste convaincu qu’elle et donc que moi-même, ne serait pas la même si elle n’avait pas fait ses valises à cette époque. Simplement voilà, suis-je prête? Quel est le bon moment? Y a t-il un bon moment, de meilleurs conditions (vis à vis de moi, de ce que je suis prête à sacrifier mais aussi vis à vis de mes études par exemple)? Quelle population rencontrer? Avez-vous eu l’occasion de faire de tels voyages, et si oui, où? Dites le moi dans les commentaires!

• Vivre seul

Un des signes de l’indépendance est selon moi notre capacité à vivre seul, de manière autonome par rapport à ses parents. Voler de ses propres ailes.  Jusqu’à présent, je ne m’en sentais réellement pas capable, pas capable d’affronter le silence un soir un peu triste, ou de manger seule la plupart du temps. Je m’imaginais déjà tomber dans une routine du type « manger devant ma série et traîner ».

Depuis, j’ai vécu avec une amie, puis 3 amies et aujourd’hui nous vivons à 5 filles et garçons. Et je m’imagine de plus en plus seule, dans mon cocon, dans un endroit qui me ressemble, dans un mode de vie qui me correspond.

Je m’imagine de plus en plus inviter mes amis et parents à dîner chez moi, j’ai de plus en plus envie de cuisiner, de décorer, mais aussi d’avoir mon intimité.

• Notre alimentation

Je disais juste au dessus « un mode de vie qui me correspond ». Par là, j’entends que dernièrement, je ne me satisfait plus de mes habitudes de consommation, mes habitudes d’achats et ainsi mes habitudes alimentaires.

Je vous invite à regarder le film Demain, si ce n’est pas déjà fait (dont la bande annonce est ci-dessous).

Je ne vais pas parler de manière plus précise de régime alimentaire, mais je souhaite simplement dire que nous avons tous le choix d’améliorer notre alimentation et à la fois notre santé mais aussi contribuer à être plus responsable et respectueux de notre environnement végétal et animal.

Arrêtons le gâchis, arrêtons de penser comme on nous demande exactement de penser. A la place, demandons nous « Pourquoi? » ou « Pourquoi pas? ». Acceptons de discuter, de vouloir en savoir plus. Encore une fois, ouvrons grand notre esprit et acceptons de faire des petits efforts.

Se tient le week-end du 30-1-2 juillet à Paris, le salon du Zéro Déchet. J’adorerai y participer mais malheureusement, je ne serai pas dans le coin et l’entrée est un peu cher. Un de vous y va-t-il?

• Nos projets de vie

Est-ce dans la nature même de la femme de prévoir trop à l’avance? Dites moi si cela est normal que je commence déjà à planifier ma vie et mes envies, combien d’enfants je souhaiterai avoir, comment vois-je ma future famille, me marierai-je, des projets d’adoption, mon rapport avec la religion…

Comme si avant mes 20 ans, je n’avais pas penser plus loin que le bout de mon nez et que tout me tombaient dessus maintenant (alors que ce n’est clairement pas pour maintenant!).

• Nos ambitions professionnelles

Chaque fois, je dis « nos » ou « vos » car cela m’intéresse réellement de savoir à quel stade vous en êtes vous aussi, quel stade professionnel, quel stade de réflexion.

Pour faire un petit point sur mes études (ce sera plus facile pour vous si vous désirez m’aider hihi) je suis actuellement en 3ème année de Bachelor dans une école de commerce post-bac. J’ai encore une année d’étude à faire en Irlande, comme vous le savez si vous lisez mes articles Voyage 🙂 J’étudie donc le management de manière générale, mais l’année prochaine et les années d’après (puisque je vais continuer mes études sur un Master) je vais devoir me spécialiser, et j’ai comme l’impression que je n’ai pas toutes les cartes en mains pour faire un choix.

Qu’est ce qui me plait? Pour le moment, tout justement. Où continuer mes études? En France, à l’Etranger? Que me conseillez-vous? Pour quel métier plus tard? (Je sais que vous n’êtes pas tous conseiller carrière mais peut-être avez vous de bons conseils)

• Le besoin de marquer

Oui, bon j’ai toujours été nulle pour trouver des titres et sous titres. Ce que je veux dire par là, c’est qu’à chaque « étape » de ma vie, j’ai eu l’envie de marquer le moment. A 18 ans, j’ai réalisé mon tatouage (oiseau tout petit tout mignon sur l’épaule, le même que sur mon logo) et là, j’ai envie de faire une folie : j’ai envie de passer le permis moto ou au moins 125cc. J’aime aussi avoir des changements physiques dans ma vie, comme pour délimiter les périodes, comme pour pouvoir me rappeler plus tard « ah tiens, j’avais un affreux carré blond platine, je me rappelle j’ai fait n’importe quoi à cette époque » (avec la voix d’un centenaire).

Pour conclure cet article, qui était un peu en bazar, puisqu’il sort directement de ma tête, je voulais simplement dire que je ressens un besoin de plus de précisions sur mes rêves, de définir des objectifs concrets, des stratégies, des ambitions, pour savoir où je vais. Avez-vous aussi besoin d’un fil rouge ou préférez-vous l’inattendu? Et si j’ai pu vous faire réfléchir un peu, alors je suis satisfaite!

C’est au contact des autres qu’on devient qui on est, alors en lisant ces lignes, rappelez-vous que vous aurez aussi certainement un impact sur mon développement personnel.

Je vous fais des gros bisous et vous retrouve très vite,

Lucie.